Définition d'un comité de gestion patrimonial

Publié le par S.O.S Forêts 95

Le comité de gestion patrimonial d’un massif forestier

 

A l’initiative du Conseil Général du Val d’Oise et ce depuis huit ans, il a été mis en place les «Comités de gestion patrimonial ». Il est d’usage de programmer ces réunions en fin d’année, de regrouper les massifs de L’isle-Adam et Carnelle en un seul comité de gestion et de traiter dans une autre réunion la forêt de Montmorency.

 

Sont invités les élus des communes forestières, les responsables des associations se réclamant de la défense des forêts et les associations dont les activités de plein air se pratiquent en forêt.

 

Ces comités sont présidés par l’élu du conseil général responsable de la commission environnement ou son représentant. iIs sont animés par l’unité du Val d’Oise de l’ONF.

 

Le but de ces réunions de travail est de faire l’inventaire des travaux effectués dans l’année écoulée, et en respectant les données du plan d’aménagement du massif concerné, présenter aux personnes présentes les travaux à entreprendre pour l’année à venir.

 

Ces réunions ont le mérite d’informer les intéressés.

 

Dans le cadre qui leurs est réservé, les associations ne sont consultées que pour avis.

 

Arès avoir analysé et accepté le contenu du plan d’aménagement :

 

 une association pourrait s’octroyer un rôle de contrôle sur le respect du calendrier du programme, la qualité des coupes et la remise en état après travaux des parcelles et des chemins….

 

Dans le cas ou l’analyse faite de ces documents de travail est :

 

- que la rédaction des documents a été imposée par le pouvoir politique et la hiérarchie de l’ONF contre le gré des forestiers qualifiés de terrain. 

- que les conséquences visibles après trois à quatre ans d’application de la politique forestière contenue dans ces plans si elle devait  perdurer  sur le même rythme encore seize à dix sept ans  elle remettrait en cause l’équilibre fragile de nos forêts.

 

 Quel doit être la position de la dite association ?

 

- confirmer une demande de moratoire sur les coupes rases et exiger des élus la révision des trois plans d’aménagement, promesse faite par le ministre de l’agriculture.

- exiger la mise en place du classement en forêts pilotes périurbaines promis en Mai 2011 et dont les applications passent par la révision du contenu des plans d’aménagements en vigueur.

 

L’Isle-Adam, le 10 Mars 2012

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article